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domingo, 24 de dezembro de 2023


É o repouso iluminado, nem febre nem langor, no leito ou no prado.

É o amigo nem ardente nem débil. O amigo.

É a amada, nem atormentadora nem atormentada. A amada.

O ar e o mundo de modo algum buscados. A vida.

— Era então isso?

— E o sono refresca.


      Arthur Rimbaud

sábado, 23 de abril de 2022

A uma razão



Um toque de teu dedo no tambor desencadeia todos 

os sons e dá início à nova harmonia.

Um passo teu recruta os novos homens, e os põe em

marcha.

Tua cabeça avança: o novo amor! Tua cabeça recua,

- o novo amor! 

"Muda nossos destinos, passa ao crivo as calamidades,

a começar pelo tempo", cantam estas crianças, diante

de ti. "Semeia não importa onde a sustância de nossas 

fortunas e desejos", pedem-te.

Chegada de sempre, que irás por toda parte.


 Arthur Rimbaud, em "Iluminações"

domingo, 20 de fevereiro de 2022

Artist Aaron Griffin

  

"Sim, tenho os olhos fechados à vossa luz. Sou um bicho, um negro. Mas posso ser salvo. Vocês são falsos negros, vocês, maníacos, ferozes, avarentos. Mercador, tu és negro; juiz, tu és negro; general, tu és negro; imperador, velha coceira, tu és negro: bebeste de um licor não taxado, da fábrica de Satanás. - Este povo é inspirado pela febre e pelo câncer. Deficientes e velhinhos são tão respeitáveis que pedem para ser fervidos. - O mais esperto é deixar este continente, onde a loucura circula para providenciar reféns a estes miseráveis. Eu entro no verdadeiro reino dos filhos de Cham. Conheço ainda a natureza? Me conheço ainda? - Chega de palavras. Enterro os mortos na minha barriga. Gritos, tambor, dança, dança, dança, dança! Nem vejo a hora quando, os brancos desembarcando, eu cairei no vazio. Fome, sede, gritos, dança, dança, dança, dança!" 


Arthur Rimbaud

sexta-feira, 30 de julho de 2021

L'étoile a pleuré rose...

 

Zephry and Flora


L'étoile a pleuré rose...

L'étoile a pleuré rose au cœur de tes oreilles,

L'infini roulé blanc de ta nuque à tes reins;

La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles

Et l'Homme saigné noir à ton flanc souverain.


Arthur Rimbaud. in: "Rimbaud Livre". [introdução e tradução Augusto de Campos]. 

Coleção Signos. São Paulo: Editora Perspectiva, 2ª ed., 2002, p. 38.


A estrela chorou rosa...

A estrela chorou rosa ao céu de tua orelha.

O infinito rolou branco, da nuca aos rins.

O mar perolou ruivo em tua teta vermelha.

E o Homem sangrou negro o altar dos teus quadris.

segunda-feira, 18 de novembro de 2013



Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!

Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!


 Arthur Rimbaud

sexta-feira, 4 de janeiro de 2013

Ophelie


Alexandre Cabanel


Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles
- On entend dans les bois lointains des hallalis.

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir;
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.

Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.

Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile:
- Un chant mystérieux tombe des astres d'or.

II

ô pale Ophélia! belle comme la neige!
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!
- C'est que les vents tombant des grands monts de Norvège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté;

C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits;
Que ton coeur écoutait le chant de la nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits;

C'est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux!

Ciel! Amour! Liberté! Quel rêve, ô pauvre folle!
Tu te fondais à lui comme une neige au feu:
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'infini terrible effara ton oeil bleu !

III

- Et le poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.



Arthur Rimbaud
(15 mai 1870)

sexta-feira, 21 de setembro de 2012

Les Poétes de sept ans





À M. Paul Demeny

Et la Mère, fermant le livre du devoir,
S’en allait satisfaite et très fière, sans voir,
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminences,
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
Tout le jour il suait d’obéissance; très
Intelligent; pourtant des tics noirs, quelques traits
Semblaient prouver en lui d’âcres hypocrisies.
Dans l’ombre des couloirs aux tentures moisies,
En passant il tirait la langue, les deux poings
À l’aine, et dans ses yeux fermés voyait des points.
Une porte s’ouvrait sur le soir: à la lampe
On le voyait, là-haut, qui râlait sur la rampe,
Sous un golfe de jour pendant du toit. L’été
Surtout, vaincu, stupide, il était entêté
À se renfermer dans la fraîcheur des latrines:
Il pensait là, tranquille et livrant ses narines.
Quand, lavé des odeurs du jour, le jardinet
Derrière la maison, en hiver, s’illunait,
Gisant au pied d’un mur, enterré dans la marne
Et pour des visions écrasant son oeil darne,
Il écoutait grouiller les galeux espaliers.
Pitié! Ces enfants seuls étaient ses familiers
Qui, chétifs, fronts nus, oeil déteignant sur la joue,
Cachant de maigres doigts jaunes et noirs de boue
Sous des habits puant la foire et tout vieillots,
Conversaient avec la douceur des idiots!
Et si, l’ayant surpris à des pitiés immondes,
Sa mère s’effrayait; les tendresses, profondes,
De l’enfant se jetaient sur cet étonnement.
C’etait bon. Elle avait le bleu regard, — qui ment!
À sept ans, il faisait des romans, sur la vie
Du grand désert, où luit la Liberté ravie,
Forêts, soleils, rives, savanes! – Il s’aidait
De journaux illustrés où, rouge, il regardait
Des Espagnoles rire et des Italiennes.
Quand venait, l’oeil brun, folle, en robes d’indiennes,
-Huit ans, – la fille des ouvriers d’à côté,
La petite brutale, et qu’elle avait sauté,
Dans un coin, sur son dos, en secouant ses tresses,
Et qu’il était sous elle, il lui mordait les fesses,
Car elle ne portait jamais de pantalons;
-Et, par elle meurtri des poings et des talons,
Remportait les saveurs de sa peau dans sa chambre.
Il craignait les blafards dimanches de décembre,
Où, pommadé, sur un guéridon d’acajou,
Il lisait une Bible à la tranche vert-chou;
Des rêves l’oppressaient chaque nuit dans l’alcôve.
Il n’aimait pas Dieu; mais les hommes, qu’au soir fauve,
Noirs, en blouse, il voyait rentrer dans le faubourg
Où les crieurs, en trois roulements de tambour,
Font autour des édits rire et gronder les foules.
-Il rêvait la prairie amoureuse, où des houles
Lumineuses, parfums sains, pubescences d’or,
Font leur remuement calme et prennent leur essor!
Et comme il savourait surtout les sombres choses
Quand, dans la chambre nue aux persiennes closes,
Haute et bleue, âcrement prise d’humidité,
Il lisait son roman sans cesse médité,
Plein de lourds ciels ocreux et de forêts noyées,
De fleurs de chair aux bois sidérais déployées,
Vertige, écroulements, déroutes et pitié!
Tandis que se faisait la rumeur du quartier,
En bas, – seul, et couché sur des pièces de toile
Écrue, et pressentant violemment la voile!

Arthur Rimbaud


***

Os poetas de sete anos

Ao Sr. Paul Demeny

E então a Mãe, fechando o livro de dever,
Lá se ia satisfeita e orgulhosa, sem ver
Em seus olhos azuis, sob as protuberâncias
Da face, a alma do filho entregue a repugnâncias.
O dia inteiro ele suou de obediência; que
Inteligente! e entanto, uns tiques maus, um quê
Já demonstravam nele acres hipocrisias.
No escuro corredor, junto às tapeçarias
Mofadas, estirava a língua, os punhos fundos
Nos bolsos e, fechando os olhos, via mundos.
Sobre a noite uma porta abria-se: na rampa da
Escada, a resmungar, o viam, sob a lâmpada,
Como um golfo de luz a pender do teto. E no
Verão, abatido, ar estúpido, o menino
Teimava em se trancar no frescor das latrinas
Para pensar em paz, arejando as narinas.
Quando o jardim de trás da casa se lavava
Dos odores do dia e, no inverno, aluarava,
Jazendo ao pé do muro, enterrado na argila,
Para atrair visões esfregava a pupila
E ouvia o esturricar das plantas nas treliças.
Pobre! para brincar só crianças enfermiças
De fronte nua, olhar vazio que lhes erra
Pela face, escondendo as mãos sujas de terra
Nas roupas a cheirar a fezes, todas rotas,
Falando com essa voz melosa dos idiotas !
E quando o surpreendia em práticas imundas,
A mãe se horrorizava; o menino, profundas
Carícias lhe fazia, a apaziguar-lhe a mente.
Era bom. Ela tinha o olhar azul, — que mente!
Aos sete anos compunha histórias sobre a vida
No deserto, onde esplende a Liberdade haurida,
Florestas, rios, sóis, savanas! Recorria
A revistas nas quais, encabulado, via
Italianas a rir e espanholas bonitas.
Quando vinha, olhos maus, louca, em saias de chitas,
A filha — oito anos já! — do operário do lado,
A pirralha infernal, que após lhe haver pulado
Às costas, de algum canto, a sacudir as roupas,
Ele por baixo então lhe mordiscava as popas,
Porquanto ela jamais andava de calçinha.
— Cheio de pontapés e socos, ele vinha
Trazendo esse sabor de carne para o quarto.
Da viuvez invernal dos domingos já farto,
Junto à mesa de mogno, empomadado, a ter de
Recitar a Bíblia encadernada em verde
E a sofrer a opressão dos sonhos maus em que arde,
Já não amava Deus; mas os homens, que à tarde,
Via, sujos, chegando em suas casas baixas,
Quando vinha o pregoeiro, entre ruflar de caixas,
A ler seus editais entre risos e pragas.
— Sonhava as vastidões de prados onde as vagas
De luz, perfumes bons, douradas lactescências
Se movem calmamente e evolam como essências!
E como saboreava antes de tudo arcanas
Coisas, se punha, após baixar as persianas,
A ler no quarto azul, que cheirava a mofado,
Seu romance sem cessa em sonhos meditado,
Cheio de plúmbeos céus, florestas, pantanais,
Flores de carne viva em bosques siderais,
Vertigens, comoções, derrotas, falcatruas!
– Enquanto progredia a agitação das ruas
Embaixo, — só, deitado entre peças de tela
De lona, a pressentir intensamente a vela!

Tradução: Ivo Barroso



sábado, 14 de julho de 2012

Uma Temporada no Inferno



Outrora, se bem me lembro, minha vida era um festim onde se abriam todos os corações, onde todos os vinhos corriam.
Uma noite, sentei a Beleza nos meus joelhos. - E achei-a amarga. - E injuriei-a.
Armei-me contra a justiça.
Fugi. Ó feiticeiras, ó miséria, ó ódio, a vós é que meu tesouro foi confiado.
Consegui fazer desvanecer-se em meu espírito toda a esperança humana. Sobre toda alegria, para estrangulá-la, dei o salto surdo da fera.
Chamei os carrascos para, perecendo, morder a coronha de seus fuzis. Chamei as calamidades, para me sufocar com a areia, com o sangue. O infortúnio foi o meu deus. Estendi-me na lama. Sequei-me ao ar do crime. E preguei boas peças à loucura.
E a primavera me trouxe o pavoroso riso do idiota.
Ora, muito recentemente, quando eu estava quase nas últimas, pensei em procurar a chave do antigo festim, onde eu recobraria talvez o apetite.
A caridade é essa chave. - Esta inspiração prova que sonhei.
"Permanecerás hiena, etc..." exclamou o demônio que me coroou de tão gentis papoulas. "Ganha a morte com todos os teus apetites, e o teu egoísmo e todos os pecados capitais."
Ah! foi o que fiz e por demais! - Todavia, caro Satã, por favor, tende para mim um olhar menos irritado! e enquanto ficais à espera de umas tantas covardiazinhas em atraso, e já que apreciais no escritor a ausência das faculdades descritivas ou instrutivas, destaco para vós estas poucas hediondas folhas de meu caderno de réprobo.


Arthur Rimbaud
Tradução de Lêdo Ivo

quarta-feira, 23 de maio de 2012

imagem:  volchenkov vitaliy


Ela foi encontrada!
Quem? A eternidade.
É o mar misturado
Ao sol.
Minha alma imortal,
Cumpre a tua jura
Seja o sol estival
Ou a noite pura.
Pois tu me liberas
Das humanas quimeras,
Dos anseios vãos!
Tu voas então…
— Jamais a esperança.
Sem movimento.
Ciência e paciência,
O suplício é lento.
Que venha a manhã,
Com brasas de satã,
O dever
É vosso ardor.
Ela foi encontrada!
Quem? A eternidade.
É o mar misturado
Ao sol.


Arthur Rimbaud

sexta-feira, 15 de julho de 2011

Aurora



Tive nos braços a aurora de verão.
.......... Nada se movia ainda na fachada dos palácios. A água estava morta. Os campos de sombras não deixavam o caminho do bosque. Caminhei, despertando as respirações vivas e tépidas; e as pedrarias olharam, e as asas se levantaram sem ruído.
.......... O primeiro acontecimento foi, no atalho já pleno de fulgores frescos e pálidos, uma flor que me disse seu nome.
.......... Ri à loura cascata que desceu desgrenhada através dos pinheiros; pelo cimo prateado reconheci a deusa.
.......... Então levantei, um a um, os véus. Na alameda, agitando os braços. Na planície, onde a denunciei ao galo. Na grande cidade, ela fugia entre os campanários e as cúpulas e, correndo como um mendigo sobre os cais de mármore, eu a perseguia.
.......... No alto da estrada, perto de um bosque de loureiros, eu a cingi com seus véus amontoados, e senti um pouco seu imenso corpo. A aurora e a criança caíram na orla do bosque.
.......... Quando acordei, era meio-dia.

Arthur Rimbaud

terça-feira, 7 de junho de 2011

O relâmpago

O trabalho humano! é a explosão que ilumina, de vez em quando, meu abismo.

“Nada é vaidade; rumo à ciência, e adiante! Clama o Eclesiastes moderno, isto é, Todo o Mundo. E no entanto os cadáveres dos maus e ociosos caem sobre o coração dos outros...Ah...rápido; lá em baixo, alem da noite, estas recompensas futuras, eternas... escaparemos delas?...

Que posso eu? Conheço o trabalho; e a ciência é muito lenta. Que a prece galope e que ruja a luz... bem a vejo. É muito simples, e faz muito calor; prescindirão de mim. Tenho meu dever, como muitos serei dele orgulhoso, deixando-o de lado.

Minha vida está gasta. Vamos! finjamos, vadiemos, ó piedade! E existiremos divertindo-nos, sonhando amores monstros e universos fantásticos, lamuriando-nos e censurando as aparências do mundo, saltimbanco, mendigo, artista, bandido, — sacerdote! Em minha cama de hospital, o odor do incenso volta a mim poderoso; guardião dos aromas sagrados, confessor, mártir...

Reconheço ali a sórdida educação de minha infância. Depois, que!...Andar meus vinte anos, se os outros andam vinte anos...

Não! Não! agora me revolto contra a morte! O trabalho parece excessivamente leve a meu orgulho: seria um suplício muito breve minha traição ao mundo. No último instante, eu atacaria à direita, à esquerda...

Então, — oh! pobre alma querida, a eternidade estaria perdida para nós!

Arthur Rimbaud

segunda-feira, 23 de maio de 2011


Delírios

II

A alquimia do verbo

A mim. A história de uma das minhas loucuras.

Desde há muito eu me vangloriava de possuir todas as paisagens possíveis, e me pareciam irrisórias as celebridades da pintura e da poesia moderna.

Gostava das pinturas idiotas, capitéis, cenários, telas de saltimbancos, tabuletas, iluminuras populares; a literatura fora de moda, latim de igreja, livros eróticos sem ortografia, romances de nossas avós, contos de fadas, livros infantis, óperas antigas, estribilhos idiotas, ritmos ingênuos.

Sonhava com cruzadas, viagens de descobertas da quais não existem notícias, republicas sem historia, guerras religiosas sufocadas, revoluções de costumes, deslocamentos de raças e continentes: eu acreditava em todos os encantamentos.

Inventei a cor das vogais! — A negro, E branco, I vermelho, O azul, U verde. — Ordenei a forma e o movimento de cada consoante e, com ritmos instintivos, pretendi inventar um verbo poético acessível, mais dias menos dias, a todos os sentidos. Eu me reservava sua tradução.

Antes, foi apenas um estudo. Eu escrevia silêncios, noites, anotava o inexprimível. Fixava vertigens.

Que bebia eu de joelhos nesta charneca
Rodeada de tenros bosques de avelãs,
Numa verde e morna nevoa vespertina,
Longe dos pássaros, rebanhos e aldeãs?

Que podia beber neste jovem Cise, querida,
— Olmos sem voz, céu coberto, raiva sem flores! —
Longe da tenda, em cabaças amarelas?
Algum licor dourado que provoca suores.

Fiz equívocos sinais de boas vindas.
Tempestade no céu. Ao escurecer
A água dos bosques na areia morria,
O vendaval de Deus os mares gelava.

Chorando, via o ouro — e beber não podia. —

Quatro horas da manhã estival,
O sono de amor ainda persiste.
Nos arbustos já não mais existe
Noturnos odores de festival.

Lá ao longe, ao sol doas Hespérides,
Em seus imensos canteiros
Já se movem — em mangas de camisa —
Os Carpinteiros.

Em seus Desertos de espuma, tranqüilos
Preparam preciosas molduras
Onde a cidade
Pintará céus de impostura.

Ó, por estes Obreiros fascinantes
Quem um rei de Babilônia têm atados,
Vênus! Abandona teus amantes
cujos espíritos tens escravizados.

A todos eles, Rainha dos Pastores,
a aguardente tens de levar
Que estejam mansos os trabalhadores
Quando ao meio-dia se banhem no mar.

As velharias poéticas ocupavam boa parte de minha alquimia do verbo.

Habituei-me à alucinação simples: via, honestamente, uma mesquita no lugar de uma fábrica, uma escola de tambores feita por anjos, carruagens nos caminhos dos céus, um salão no fundo de um lago; os monstros, os mistérios; um título de comedia erigia terrores à minha frente.

Depois explicava meus sofismas mágicos com a alucinação das palavras!

Acabei pr julgar sagrada a desordem de meu espírito. Era cioso, vitima de forte febre: invejava a felicidade dos animais, — as crisálidas, que representavam a inocência dos limbos, as toupeiras, o sono da virgindade!

Meu caráter se tornava acre. Eu me despedia do mundo, com uma espécie de romança:


Canção da torre mais alta

Que venha essa hora
Que nos enamora.

Minha paciência foi tanta
Que não mais a lembro.
Medos e prantos
Aos céus já foram.
E uma sede malsã que cresce
Minhas veias obscurece.

Que venha essa hora
Que nos enamora.

Tal campina esquecida
Imensa, florida,
De incenso e de joio,
Ao zumbido selvagem
De moscas imundas.

Que venha essa hora
Que nos enamora.


Eu amava o deserto, os pomares queimados, lojas decadentes, as bebidas mornas. Eu me arrastava pelas ruelas fedorentas e, com os olhos fechados, me oferecia ao sol, deus do fogo.

“General, se ainda resta um canhão velho em teus baluartes em ruínas, bombardeia-nos com montes de terra seca. Contra as vitrines da das lojas esplêndidas! dentro dos salões! Faz que a cidade coma sua própria poeira. Enferruja as gárgulas. Enche os toucadores de poeira ardente de rubis...

Ó! a mosca embriagada no mictório da taverna, apaixonada pela borragem, e dissolvida por um raio de sol!



Fome

Se tenho apego, não é mais
Que pelas pedras e chão.
Como sempre ar
Rocha, ferro, carvão.

Voltai minhas fomes. Pastai
No prado dos sons.
Atraí o alegre veneno
Das trepadeiras.

Comei os seixos que se quebram,
As velhas pedras de igrejas;
Calhaus de antigos dilúvios,
Pães semeados em vales grises.

Uiva o lobo nas folhagens
Cuspindo as belas plumas
Das aves de seu repasto:
Como ele eu me gasto.

As hortaliças e as frutas
Só esperam a mão que as tome;
Mas a aranha dos tapumes
Só violetas come.

Que eu durma! que ferva
Nos altares de Salomão.
Sobre a ferrugem corre a fervura
E se mistura o Cedrão.

Enfim, ó felicidade, ó razão, eu separava do céu o azul, que é negro, e vivi, centelha dourada da luz natureza. Em minha alegria, eu assumia uma expressão tão burlesca e alucinada quanto possível:

Ela foi reencontrada!
Quem? A eternidade.
É o mar
Ao sol misturado.

Minha alma eterna,
Segue teu rogo
Contra a noite pura
E o dia em fogo.

Te libertas então
Dos votos humanos,
E ímpetos vãos!
E voas segundo...

Jamais a esperança,
Jamais orietur.
Ciência e paciência
O suplício é seguro.

Tampouco futuro,
Brasas de cetim,
Vossa paixão
É a obrigação.

Ela foi reencontrada!
Quem? A eternidade.
É o mar
Ao sol misturado.

Tornei-me uma ópera fabulosa: vi que todos os seres têm um fatalismo da felicidade: a ação não é a vida, mas uma forma de dilapidar alguma força, um enfraquecimento. A moral é a debilidade do juízo.

Parecia-me que a cada ser devem ser dadas outras vidas. Este cavalheiro não sabe o que faz: é um anjo. Esta família é uma ninhada de cães. Diante de vários homens, falei em voz alta com um momento de uma de suas outras vidas. — Assim, amei um porco.

Nenhum dos sofismas da loucura, — a loucura de atar, — foi esquecido por mim: eu poderia repeti-los todos, tenho o sistema.

Minha saúde esteve ameaçada. O terror me invadia. Caía em sonos de vários dias e, desperto, continuava os mais tristes sonhos. Estava maduro para a morte, por uma senda de perigos minha fraqueza me conduzia aos confins do mundo e da Ciméria, pátria da sombra e dos turbilhões.

Tive de viajar, dissipar os encantamentos reunidos em meu cérebro. No mar, que amava como se devesse purificar-me de uma mancha, eu via elevar-se a cruz consoladora. Eu fora amaldiçoado pelo arco-íris. A Felicidade era minha fatalidade, meu remorso, meu verme; minha vida seria sempre excessivamente imensa para ser dedicada à força e à beleza.

A Felicidade! Seu dente, doce até a morte, me advertia do canto do galo, —ad matutinum, no Christus venit, — nas mais sombrias cidades.

É estações, ó castelos!
Qual a alma sem defeitos?

Fiz o mágico estudo
Da ventura, que ninguém elude.

Saudemo-la, cada vez
Que cante o galo gaulês.
Ah! Não mais ambições:
Pus minha vida em suas mãos.

Este encanto prendeu-me alma e corpo
E dispersou os esforços.

Ó estações, ó castelos!

A hora de sua fuga, enfim!
Será a hora do meu fim.

Ó estações, ó castelos!

Isto passou. Hoje eu sei saudar a beleza


Arthur Rimbaud

sábado, 21 de maio de 2011

Angústia

by stive_hanks


Talvez Ela me faça perdoar as ambições continuamente esmagadas, - que um fim azado repare os tempos de indigência, - que um dia de êxito nos adormeça sobre a vergonha de nossa fatal inabilidade,

(Ó palmas! diamante! - Amor, força! - mais alto que todas as alegrias e glórias! - de qualquer modo, em toda parte, - Demônio, deus, - Juventude deste ser que sou eu!)

Que os acidentes da magia científica e os movimentos de fraternidade social sejam apreciados como a restituição progressiva da liberdade primavera?…

Mas a Vampira que nos faz gentis ordena que nos divirtamos com o quanto nos deixa, ou então que sejamos ainda mais palermas.

Rolar nas feridas, no ar exausto e no mar; nos suplícios, pelo silêncio das águas e do ar assassinos; nas torturas que riem, em seu silêncio atrozmente encrespado.

Arthur Rimbaud

sábado, 7 de maio de 2011

Uma temporada no inferno


Outrora, se bem me lembro, minha vida era um festim onde se abriam todos os corações, onde corriam todos os vinhos.

Uma noite, sentei a Beleza em meus joelhos. — E encontrei-a amarga. — E insultei-a.

Levantei-me em armas contra a justiça.

Fugi. Ó bruxas, ó miséria, ó ódio, é a vós que meu tesouro foi confiado!

Consegui extirpar de meu espírito toda esperança humana. Pulei sobre toda alegria, para estrangulá-la, com o salto silencioso da fera.

Chamei os carrascos para, ao morrer, morder a coronha de seus fuzis. Chamei os flagelos para afogar-me com a areia, o sangue. A desgraça foi meu deus. Chafurdei na lama. Sequei-me ao ar do crime. E preguei boas peças à loucura.

E a primavera me trouxe o pavoroso riso do idiota.

Recentemente, quando me encontrava nas últimas, pensei procurar a chave do antigo festim, onde talvez eu recobraria o apetite.

A caridade é a chave. Esta inspiração prova que eu sonhava!

“Continuarás sendo hiena, etc...”, exclama o demônio que me coroou com tão amáveis papoulas. “Recebe a morte com todos seus apetites, e teu egoísmo e todos os pecados capitais”.

Ah! foi o que fiz, e em excesso: — Mas, caro Satã, eu te conjuro; um olhar menos irritado! e, na espera de algumas pequenas infâmias em atraso, para ti que preferes no escritor a ausência de faculdades descritivas ou instrutivas, eu destaco algumas folhas horrendas de meu caderno de condenado.

Arthur Rimbaud
tradução: Janer Cristaldo

sexta-feira, 29 de abril de 2011

Uma estação no inferno



O outono já! - Mas por que ter saudades de um eterno sol, se estamos empenhados na descoberta da claridade divina, - longe dos que morrem nas estações?
O outono. Nossa barca elevada nas brumas imóveis navega em direção ao porto da miséria, a cidade enorme de céu sujo de fogo e lodo. Ah! Os farrapos podres, o pão ensopado de chuva, a embriaguez, os mil amores que me trazem crucificado! Não acabará um dia este vampiro, tirano de milhões de almas e de corpos mortos que serão ju1gados! Revejo-me de pele corroída pelo lodo e pela peste, cabelos e axilas cheios de piolhos, e piolhos mais gordos ainda no coração, estendido entre desconhecidos sem idade, sem sentimento... Bem poderia acabar aí... A horrenda evocação!

Arthur Rimbaud

quarta-feira, 20 de abril de 2011

Adeus

FALL RAIN,  LEONID AFREMOV

Já é outono! — Mas porque deplorar um sol eterno, se estamos empenhados na descoberta da claridade divina, — longe das gentes que morrem ao correr das estações.
O outono. Nossa barca erguida nas brumas imóveis ruma ao porto da miséria, a cidade enorme sob o céu manchado de fogo e barro. Ah! os andrajos podres, o pão ensopado na chuva, a embriaguez, os mil amores que me crucificaram! Nunca deixará de existir essa vampiro rainha de milhões de almas e corpos mortos e que serão julgados! Revejo-me, apele roída pela lama e peste, os cabelos e as axilas cheios de vermes, e vermes ainda maiores no coração, estendido entre os desconhecidos sem idade, sem sentimento...Eu poderia assim morrer...Horrorosa evocação! Execro a miséria.
E temo o inverno porque é a estação do conforto!
— Vejo às vezes no céu praias infinitas cobertas de brancas nações em festa. Uma grande nau de ouro, acima de mim, agita seus pavilhões multicolores sob as brisas da manha. Criei todas as festas, todos os triunfos, todos os dramas. Tentei inventar novas flores, novos astros, novas carnes, novas línguas. Acreditei adquirir poderes sobrenaturais. Muito bem! Devo sepultar minha imaginação e minhas lembranças. Uma linda glória de artista e de narrador perdida!
Eu! Eu que me chamei mago ou anjo, dispensado de toda moral, voltei ao chão, com um dever a buscar, e obrigado a áspera realidade abraçar! Campônio!
Engano-me? seria a caridade, para mim, irmã da morte?
Enfim, pedirei perdão por ter-me nutrido de mentira? E sigamos.
Mas nenhuma mão amiga! e onde encontrar o socorro?
Sim, a nova hora é pelo menos muito severa.
Pois posso dizer que a vitória me foi dada: o ranger de dentes, o sibilar do fogo, os suspiros pestilentos se atenuam. Todas as lembranças imundas se apagam. Minhas últimas queixas se esfumam, — inveja dos mendigos, dos salteadores, dos amigos da morte, dos párias de toda espécie. — Malditos, se eu me vingasse!
É necessário ser absolutamente moderno.
Nada de cânticos: manter o terreno conquistado. Dura noite! O sangue ressequido fumega em meu rosto, e nada tenho atrás de mim a não ser este horrível arbusto!...O combate espiritual é tão brutal quanto a batalha dos homens; mas a visão da justiça é o prazer só de Deus.
É a vigília, entretanto. Recebamos todos os influxos de real vigor e ternura. E, ao romper da aurora, armados de ardente paciência, entraremos nas cidades esplêndidas.
Que falava eu de mão amiga? É uma bela vantagem poder rir-me dos velhos amores ilusórios, e cobrir de vergonhas esses casais mentirosos — vi o inferno das mulheres lá em baixo; — e me será permitido possuir a verdade em uma alma e um corpo.

Arthur Rimbaud
Abril-agosto, 1873
Tradução – Janer Cristaldo

quarta-feira, 13 de abril de 2011

by Fabio Palozzo

Nos ramos claros das tílias,
Fenece um grito doentio de rendição.
Canções espirituais esvoaçam
No meio das groselhas, todavia.
Que o sangue nos ria pelas veias,
Eis que as vinhas se emaranham.
O céu parece um anjo, de bonito,
O azul celeste e a onda estão concordes.
Saio para a rua. Se um raio me ferir,
Cairei ali mesmo, sobre a erva.

Ter paciência, e sentir tédio
É simples em demasia. Minhas dores! Bolas!
Eu quero que o verão dramático
Me leve na carroça da sua fortuna.
Que por ti, ó Natura - Ah!, menos só
E menos medíocre! -, muito eu morra.
Quando pelo contrário - tem piada -, só há quase
Pastores a morrer por esse mundo fora.

Não me importo que as estações me gastem.
A ti, ó Natureza, eu rendo-me;
Com toda a minha sede e toda a minha fome.
E, se te aprouver, alimenta, estanca a sede.

Não há nada que me cause ilusões;
Rir para o sol é como rir dos antepassados,
Mas eu não quero rir de nada;
E livre seja este infortúnio.


Arthur Rimbaud

segunda-feira, 11 de abril de 2011

Canção da tôrre mais alta


Mocidade presa
A tudo oprimida
Por delicadeza
Eu perdi a vida.
Ah! Que o tempo venha
Em que a alma se empenha.
Eu me disse: cessa,
Que ninguém te veja:
E sem a promessa
De algum bem que seja.
A ti só aspiro.
Augusto retiro.

Tamanha paciência
Não irei esquecer.
Temor e dolência,
Aos céus fiz erguer.
E esta sede estranha
A ofuscar-me a entranha.

Qual o Prado imenso
Condenado a olvido,
Que cresce florido
De joio e de incenso
Ao feroz zunzum das
Moscas imundas.


 Arthur Rimbaud

quinta-feira, 31 de março de 2011

Partida

Ana Jiménez Muriel


Farto de ver. A visão que se reencontra em toda parte.
Farto de ter. O ruído das cidades, à noite, e ao sol, e sempre.
Farto de saber. As paradas da vida. - Ó Ruídos e Visões!
Partir para afetos e rumores novos.


Arthur Rimbaud

sábado, 26 de março de 2011


Delírios

II

A alquimia do verbo

A mim. A história de uma das minhas loucuras.

Desde há muito eu me vangloriava de possuir todas as paisagens possíveis, e me pareciam irrisórias as celebridades da pintura e da poesia moderna.

Gostava das pinturas idiotas, capitéis, cenários, telas de saltimbancos, tabuletas, iluminuras populares; a literatura fora de moda, latim de igreja, livros eróticos sem ortografia, romances de nossas avós, contos de fadas, livros infantis, óperas antigas, estribilhos idiotas, ritmos ingênuos.

Sonhava com cruzadas, viagens de descobertas da quais não existem notícias, republicas sem historia, guerras religiosas sufocadas, revoluções de costumes, deslocamentos de raças e continentes: eu acreditava em todos os encantamentos.

Inventei a cor das vogais! — 'A' negro, 'E' branco,'I' vermelho, 'O' azul, 'U' verde. — Ordenei a forma e o movimento de cada consoante e, com ritmos instintivos, pretendi inventar um verbo poético acessível, mais dias menos dias, a todos os sentidos. Eu me reservava sua tradução.

Antes, foi apenas um estudo. Eu escrevia silêncios, noites, anotava o inexprimível. Fixava vertigens.


Arthur Rimbaud